L'arbre est beau, ses racines sont puissantes

Chaleur, examens, mois de juin, perlimpinpin

L'arbre est beau, ses racines sont puissantes
L’arbre est beau, ses racines sont puissantes

C’était prévisible: chaleur, examens, mois de juin, perlimpinpin, le tatami était peu rempli hier soir pour l’avant-dernier cours de la saison.

Il y a des fois où l’on se dit que l’on ferait mieux d’être ailleurs que sur un tatami clairsemé, typique des fins de saison, et où la pratique révèle des trésors de sensations, toutes en finesse, loin des gesticulations et des chutes « m’as-tu-vu ».
Il y a des fois où l’on se dit que la meilleure terrasse avec la meilleure des trappistes ou le plus frais des rosés, n’arrive même pas à la cheville de ces explorations en commun des finesses de ce bel art martial qu’est l’aïkido.

La chaleur et la petite dizaine de pratiquants étaient autant d’indications qu’un travail en finesse serait plus adéquat.
nous avons exploré la présence au sol, des appuis solides permettant d’ancrer le hara et alléger le haut du corps.
Travail sur katate dori (saisie du poignet en miroir), avancée de l’autre jambe, l’autre hanche pour se rapprocher du partenaire pendant que la main saisie effectue une rotation sans effort puisque au point de rotation (merci Archimède).
Ces gestes « techniques » ne sont intéressants que dans le sens où ils permettent à l’aïkidoka de mettre de côté la transe hypnotique provoquée par la saisie (il m’a saisi le poignet, cela capte mon esprit et me rend alors vraiment prisonnier de cette saisie) et de recouvrer sa liberté en installant le corps dans une stabilité fondamentale (conscience du contact de chaque pied avec le sol) permettant au hara d’exprimer sa puissance et son potentiel d’action.
Ainsi donc en plus de m’approcher du partenaire et de travailler cette stabilité corporelle, la rotation de ma main saisie provoque une élévation du centre de gravité de l’attaquant pour arriver à une situation complètement nouvelle.
Au début de l’attaque, le partenaire m’immobilisait, le corps et le mental accaparé par la saisie, et contrôlait la situation et mon mouvement me stabilise en même temps qu’il déstabilise le partenaire.
Travail en sensation, expérimentation corporelle de descendre son centre de gravité sur des appuis solides, les conditions initiales étaient remplies pour tester un certain nombre de variations techniques telles que ushi kaiten nage, soto kaiten nage ou une variante de udekiminage.
Il ne manquait plus qu’une pratique de kokyu ho pour ancrer encore, mais d’une autre manière, la puissance du centrage dans le hara pour un travail décontracté des bras et des épaules.
Un très chouette cours …  bien sûr 🙂 

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