« Beaucoup étudient l’aïkido, mais ce n’est pas l’aïkido qu’ils étudient. Ils étudient ikkyo ou shihonage. « Voilà un bon ikkyo. Voilà un bon shihonage » Quel non-sens. Au lieu de séparer les techniques pour les étudier, nous devons en examiner les similarités, la même application des principes fondamentaux, le même résultat philosophique. »
Mitsugi Saotome
Cette citation de Saotome shihan qui fut un élève direct de Morihei Ueshiba le fondateur de cet art martial résume bien la philosophie de l’enseignement de l’aïkido au Kimochi de Jambes. Loin de « l’aïkido-gymnastique » où la technique prime sur les principes (quand elle ne les nie pas), l’apprentissage est centré sur la découverte par chacun de sa propre voie, de sonaïkido tout en respectant le canevas des méthodes de progression technique couramment admises.
La pratique au Kimochi est ouverte à toutes et à tous dès 12 ans. La pratique y est vécue dans un climat de détente sans perdre pour autant certaines règles de « savoir-être » communes à la pratique des arts martiaux dans les dojos. Ces principes vous sont rappelés dans ce document. Il est évident également que ces règles s’accompagnent d’évidentes mesures d’hygiène qu’il nous semble également bon de rappeler.
Le Kimochi est un club. Pour en devenir membre, un certain nombre de formalités vous sont demandées ainsi qu’une participation financière. Celle-ci se compose
– d’une licence-assurance qui vous couvre en cas de blessure ou de dommage corporel (heureusement rare dans la pratique de l’aïkido) et vous permet de participer à des stages organisés par la fédération;
– d’une participation au cours d’aïkido destinée à couvrir les frais de fonctionnement du club (location de salle, assurance et cotisation de club, correspondance,..) et à intervenir dans les frais de stages qui sont nécessaires pour assurer un bon niveau de qualité d’enseignement. Ces stages permettent un renouvellement constant de l’enseignement dans le club et sont indispensables pour un professeur si l’on veut éviter de sombrer dans la routine, la monotonie et la dégénérescence technique.
Il est demandé à chacun de se mettre le plus rapidement possible en règle de documents et de paiement sans attendre de rappel de la part du professeur. Si, malgré plusieurs rappels un pratiquant ne régularise pas sa situation, l’accès au tatami pourrait lui être refusé.