Anniversaire du dojo, futilité de la durée

Alors que je m’apprêtais à rédiger un article annonçant la célébration du quinzième anniversaire du dojo d’aïkido Kimochi de Namur, un de mes pratiquants d’aïkido m’a annoncé qu’il devait arrêter la pratique suite à un problème cardiaque. Annonce brutale, sans signe avant-coureur qui fait éclater dans notre conscience la notion d’impermanence, de fugacité de l’instant, d’illusion du sentiment de durée.
Comment dès lors fêter quinze années de vie du dojo. Pourquoi fêter la durée si c’est l’instant qui compte ?